Taj Banjara

Outre le vieillissement de l'hotel qui est déjà signalé maintes fois, c'est l'incurie de la Direction de TAJ Group et des autorités locales d'Hyderabad que nous souhaitons évoquer ici. L'hôtel, dont l'intérieur semble correct malgré les années et les efforts de son personnel pour l'entretenir, est situé sur le bord d'un égout géant à ciel ouvert. On peut y voir dans l'eau brunâtre des geysers de m.... qui tourbillonnent et émettent des gaz nocifs (méthane, voire ?) qui vous incommoderont dès que vous descendez du taxi. Inutile de vouloir utiliser la piscine qui surplombe ce cloaque. La Direction qui a semble t il réponse à tout nous rétorquera que tout est fait pour rendre cela supportable, mais le problème est que cela ne l'est pas et que visiblement la ville qui a repris la gestion et le traitement de cet étang putride s'en moque au nom du progrès, de la croissance à tout crin, et dans un climat affairiste qui caractérise si bien la vie politique indienne. De fait, la pollution est le cadet des soucis de ces élites comme du gouvernement BJP et cela mène l'Inde au désastre. Les hôpitaux aux alentours de l'hotel poussent comme des champignons mais qui peut se les offrir ? et pourtant vu la situation chacun aurait besoin d'une bonne analyse de sang pour constater les ravages de cette pollution endémique. Le Taj Banjara aurait été fermé sur décision administrative depuis bien longtemps en occident.. ici tout baigne c'est le cas de le dire. Il n'est pas trop tard sans doute pour réclamer cette fermeture tant que l'étang n'est pas curé. Au plan des choses vécues positivement, le prix bien sur car dans ces conditions, le groupe Taj fait des efforts pour inclure pt déj et diner dans un prix très serré. La qualité du buffet n'attire pas de commentaires comme la réactivité du personnel de salle. A noter que Uber peine à trouver des autos pour vous descendre vers les sites historiques tant la ville est submergée par le trafic automobile donc patience ou surcout assuré. A noter enfin petit détail croquignolet que les fenêtres des chambres donnant sur l'égout ont été condamnées au motif de préserver l'environnement (sic) et d'empêcher les moustiques d'entrer.. mais c'est bien l'odeur qu'il convient de tenter de masquer et c'est insuffisant. Mal de crane assuré au réveil...